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Faisons connaissance avec Johan « The Silencer » Segas

Nous rencontrons Johan Segas, un combattant de MMA professionnel passionné de sports de combat depuis son enfance.
Il est aujourd’hui à la tête du MMA Factory à Urrugne dans le Pays Basque.
Johan Segas va dans cette interview se présenter, nous raconter son parcours et notamment son énorme KO contre Joe Harding qui avait fait un buzz mondial il y a quelques années.
Enfin, il va nous donner ses conseils et son avis sur différents combattants de l’UFC.
Bonne lecture !

Interview de Johan Segas, pépite du MMA français

Bonjour Johan Segas, comment vas-tu ?

Écoute ça va très bien je te remercie.

D’où vient ton surnom «  The Silencer » ?

Alors mon surnom m’a été trouvé et donné en Thaïlande, lors de mon voyage en 2015 où j’ai passé trois mois dans un camp d’entraînement. Le Phuket Top Team, pour y apprendre le muay thai et découvrir vraiment ce qu’était le MMA. Étant le seul petit frenchie au camp, je ne parlais pas beaucoup, de par ma nature et aussi à cause de la barrière de la langue.  

Toutefois je me suis fait repérer assez rapidement lors des entraînements et j’ai noué d’amitié avec les coachs du Camp qui ont trouvé ce surnom « le Silencieux » (The Silencer). En rapport avec mon côté réservé et discret.

À quel âge as-tu commencé les arts martiaux et les sports de combat ? Et pourquoi ?   

J’ai commencé les Arts Martiaux par le judo à l’âge de 4ans (trois ans et demi pour être exact) et depuis ce jour je n’ai jamais cessé de pratiquer. Pour moi la pratique des Arts Martiaux est une évidence. Quelque chose que j’ai toujours fait et je me vois encore le faire jusqu’à ma mort.   

Une anecdote que mes parents racontent souvent et qui me fait souvent sourire. « Il y a des enfants que l’on devait pousser pour les amener au Dojo, Johan lui, il fallait littéralement le tirer pour le sortir du tatami… ».  

Peux-tu nous raconter ton parcours et ta carrière ?

OUF ! Alors voici mon parcours sur les grandes lignes :  

Je débute le judo à l’âge de 4 ans et très vite la passion de cet art va devenir mon quotidien composé de travail, de réussites, d’échecs, de persévérance pour atteindre une certaine maîtrise visant sans cesse l’expertise de cet art. Je réalise de nombreux podiums et classements en phases régionales, inter régionales et nationales. À 15 ans je passe ma ceinture noire de judo 1er DAN puis le 2ème DAN quelques années plus tard. À 15 ans je commence aussi le karaté-do. Je suis aussi maintenant ceinture noire de karaté.


À 18 ans je passe un CQP APS en sécurité et je commence à exercer le métier d’agent de sécurité pour payer mes études en Judo. À 19 ans, j’obtiens mon CQP APAM judo, et l’année qui suit j’obtiens mon diplôme d’état en Judo DEJEPS (Diplôme d’état de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport), où j’ai l’honneur de rencontrer Marc Vouillot. Une légende de la préparation physique de la « Force ».
Je vais l’avoir comme professeur durant toute l’année et suivre tous ses conseils à la lettre. Il sera ma révélation pour évoluer et me perfectionner dans la préparation physique et ainsi avoir la chance de « performer » quelque soit le domaine.  

Juillet 2015: Certification préparateur physique d’athlètes de haut niveau, méthode “Human Training” (Paris). 

Septembre 2016 : Création d’un club sportif regroupant l’enseignement de plusieurs disciplines (MMA, Grappling, Muay Thaï, Self Défense) au Pays Basque à URRUGNE la « Team Spartan Fighting Academy ».  

2016 : Obtention du diplôme d’instructeur fédéral (DIF) de Karaté et disciplines associées.  

2018 : Intégration en tant que professionnel de MMA au MMA FACTORY de Paris, N°1 en Europe.  

2019 : Obtention du titre de CHEF INSTRUCTEUR et référent officiel de lutte au KMRED, centre international de Self Défense sis à Saint-Paul-lès-Dax.  

2019 : Obtention du label de qualité pour le club d’Urrugne et nouveau partenariat officiel avec le MMA FACTORY Paris (Maison Mère). Création d’un nouveau centre multi disciplines.  

De 2005 à 2012 : Compétitions de Judo – Podiums départementaux, régionaux et nationaux.  

En 2013 je me mets à la Lutte traditionnelle d’Ouzbékistan et je remporte un titre de champion de France de Kourach cette même année et fais une place de 5ème aux championnats du Monde de Kourach en moins de 66 kg à Istanboul en Turquie…  

Avril 2015: 3ème au tournoi international de Bangkok « Copa de Bangkok » en Jujitsu brésilien en moins de 70 kg.  

Décembre 2015: Champion MMA du tournoi INVICTUS XI de San Sebastian en moins de 70 kg (Espagne)  

Octobre 2016: Champion MMA du KILLACAM de MARGATE (UK) en moins de 70 kg (Angleterre)  

Février 2017: Champion MMA du Cage Warriors South East de COLCHESTER (UK) en moins de 66 kg (Angleterre) – Ceinture mondiale amateur. 

Mai 2018 : Victoire par KO au premier round (30 sec) lors du premier combat professionnel MMA à l’AFL à San Sebastian.  

Juin 2018 : Victoire du tournoi NAGA No-Gi à Malaga Espagne.  

Mars 2019 : Deuxième victoire professionnelle MMA dans la plus grande organisation européenne le CAGE WARRIORS à Copenhague.  

Juillet 2019 : Troisième victoire professionnelle MMA à Cagliari en Sardaigne.  

Tu as fait les championnats de France et du monde de Kourach. Peux-tu nous expliquer de quoi il s’agit ?

Le Kourach, mot ouzbek signifiant lutte, est un style de lutte traditionnelle d’Asie centrale très apparentée au judo. C’est un sport de préhension et de projection pratiqué avec des kimonos de couleurs vertes et bleues. Ce style de lutte s’apparente au style de la gréco-romaine du fait que toute saisie est interdite et que le système de marquage de point est restreint au Wazari (7 points) et Ippon (10 points et fin du combat).

En 2013, je participe aux championnats de France de Kourach en UFLOEP où je finis premier et me qualifie pour les championnats du monde en décembre à Istanbul en Turquie. Je m’incline en quart de finale face au vice champion d’origine Géorgienne échouant au pied du podium. Ce qui me vaut la place de 5ème à ses championnats du monde. 

En 2017, tu as mis un énorme KO à Joe Harding. Un KO qu’on a vu partout sur les réseaux. Peux-tu nous raconter ce combat ? Et l’après-combat ?

Ce combat s’est déroulé le 18 février 2017 à Colchester. À la base je devais combattre contre un adversaire tout autre. Mais 10 jours avant cette date, l’organisation me propose un « Title Shot » suite à la blessure du combattant initial. Proposition que j’ai acceptée m’offrant une opportunité pour le titre face au redoutable Joe Harding.

Toute la préparation s’est passée dans les meilleures conditions. Lors du combat, je me suis trouvé face à un adversaire très imprévisible avec une excellente gestion de distance et très joueur. Durant le premier et second round, Joe capitalise ses points avec des percussions totalement imprévisibles, me poussant dans un inconfort total, sans parvenir à trouver une solution. Débrief, fin du deuxième round avec mon coin, je pense alors tenter un changement de garde et jouer sur un autre timing en favorisant l’amplitude pour tenter de contrer mon adversaire.
20 secondes après la cloche du début du troisième round, l’opération fonctionne et le combat se termine avec un KO. Un KO qui a à présent dépassé le milliard de vues sur les réseaux.

Il n’y a eu aucune haine ni animosité envers l’adversaire (d’ailleurs, nous nous sommes retrouvés après le combat). Par la suite, l’énorme buzz que cet évènement a créé a été incontrôlable et totalement indépendant de ma volonté. J’ai compris que les choses allaient changer.

Anecdotes : Après le combat, au moment du repas (dans un fastfood), lors de ma commande, le serveur me regarde muet, intrigué et s’en va, sans noter celle-ci. Il revient avec un collègue et son téléphone avec la vidéo de mon KO (cela s’est produit seulement 2h après le combat). Il me demande si c’est bien moi sur la vidéo (qui avait déjà dépassé les 10 millions de vues). D’ailleurs le soir en rentrant à l’hôtel, un ami m’envoie un message me disant que Dana White en personne vient de re-Twitter et commenter ma vidéo. 

L’après-combat a été une phase assez longue du fait que les gens ne m’abordent qu’en rapport à cet événement et encore aujourd’hui. On me tag sur cette vidéo, sur les réseaux, chaque semaine. Cela m’a offert une petite notoriété sur le plan local, mais qui ne change en aucun cas mon quotidien. 

Johan Segas met KO Joe Harding.

Ton premier combat professionnel a eu lieu en mai 2018 contre Juan Carlos Berlanga. Peux-tu nous dire quelles sont pour toi les différences entre les combats amateurs et pros ?

La différence très notable du monde amateur au monde professionnel est l’aspect préparation (en tout point). Qu’il soit physique, technique et surtout stratégique des athlètes et du combat. Sans parler des différences de la réglementation. À savoir le temps de combat et l’utilisation de nouveaux outils de percussions, notamment les coudes.  

Comment t’es-tu senti durant ce premier combat chez les pros ?

Bizarrement, agréablement plus serein que lors de mes combats en amateur et avec la satisfaction de pouvoir faire ce dont j’ai toujours rêvé de faire. Cette première échéance chez les pros, s’est soldée par un KO en moins de 30 secondes. Ce qui a confirmé mes ambitions de combattant. 

À quoi tu penses quand tu rentres dans l’octogone pour combattre ton adversaire ?

Très naturellement, une certaine joie et excitation, ainsi qu’un profond respect pour mon adversaire qui a accepté cet affrontement. Grosse sensation de relâchement et d’adrénaline tout en ayant une partie de détachement de la partie « risque » que le combat comporte. Un véritable plaisir.

Comment se déroule tes weight cut ? Combien perds-tu de poids en général ? Comment ça se passe ?

Les weight cut se déroulent de façon très sérieuse et surveillée, où le hasard n’a pas sa place. Il est primordial et essentiel de s’entourer de professionnels de la préparation physique et surtout de la nutrition, car de nombreux paramètres sont à prendre en compte tout au long de cette descente de poids (alimentation, charge de travail, fatigue, sommeil, fréquence cardiaque…).

Johan Segas avec Nicolas Ott.

En fonction de la catégorie de poids dans laquelle est convenu mon combat, je perds entre 5 et 9 kg, car j’ai la possibilité de combattre en Bantamweight (61 kg) ou Flyweight (57 kg).
Pour cela je me suis entouré de la personne que je considère comme la meilleure dans le milieu. Un professionnel hors pair, j’ai nommé Nicolas Ott. Head coach sur le pôle préparation physique et nutrition au MMA FACTORY Paris. Issu, moi-même, de formation sur la préparation physique, j’ai fait la démarche de laisser la gestion de toute cette partie à Nicolas. Il faut savoir être humble sur son propre niveau de compétence et avoir l’intelligence de déléguer aux meilleurs, certaines parties dans un souci de performance.

Peux-tu nous donner quelques conseils pour réussir son weight cut ?

Comme dit précédemment, je vous conseille fortement de vous entourer de professionnels du milieu. De ne pas vous lancer à l’aveuglette ou approximativement dans cette démarche. C’est une science qu’il faut réellement maîtriser. Pour ce qui est du contenu, difficile de vous en expliquer les détails, car chaque profil est totalement différent même si les bases sont majoritairement les mêmes. Les détails spécifiques à l’athlète en question sont la réussite d’un bon cutting. 

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L’épreuve de la pesée, ⋆ ⋆ ⋆ ✧ Le chemin est long, éprouvant, tant sur le plan physique que psychologique ! Le corps se transforme, tous les sens s’éveillent et s’affinent, tu commences à prendre conscience de chaque petite partie qui te compose ! ⋆ ⋆ ✧ C’est à ce moment précis que tu rends compte à quel point le Corps Humain est une machine incroyable, gorgée de ressources, qu’on ne considère malheureusement pas à la hauteur de sa complexité et que nous ne respectons pas… ⋆ ⋆ ✧ Le Haut Niveau requiert une exigence extrême pour le corps des athlètes, parfois lui apportant de grandes contraintes… ⋆ ⋆ ✧ Il est primordial de connaître le fonctionnement parfait de ce corps, les codes qui le compose et de les respecter ! ⋆ ⋆ ✧ C’est pourquoi il faut s’entourer de personnes habilitées, compétentes et professionnelles ! Il faut bien plus que des « notions » pour pouvoir engager dans les meilleures conditions un tel processus ! ⋆ ⋆ ☞ Renseignez-vous, ne prenez pas de risques inutiles, qui pourront engager de multiples soucis sur du moyen ou long terme… ⋆ ⋆ ✧ Pour ma part, j’ai choisi @smartfight.fr car je le considère comme le meilleur des meilleurs dans le domaine. 🔝 ⋆ ⋆ ✧ L’accès à la performance du Haut Niveau, par l’Intelligence à la pointe de la Recherche ! 📚📈 ⋆ ⋆ ⋆ EAT CLEAN, EAT SMART ! 🥬🍇 ___________________________ #smartfight #weighin #mma #mmafactory #thesilencer

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Johan Segas lors de sa pesée.

As-tu quelques conseils simples à donner pour optimiser son alimentation ? Tes repas ressemblent à quoi ?

Tout d’abord tout part du bon sens. Il faut avoir une alimentation saine et variée en bannissant tout sucre raffiné, toutes les graisses saturées et le maximum de produits transformés. Avoir une alimentation diverse et variée, augmentant le ratio de fruits et légumes ainsi qu’une bonne hydratation.
La quantification est propre à chacun de par le quotidien, les activités et l’énergie journalière dépensée. Mes repas quotidiens sont très variés, j’habite une région (le Pays Basque) riche sur le plan culinaire. J’évite un maximum les écarts et privilégie les producteurs locaux.

Peux-tu nous raconter comment se passe une de tes semaines d’entraînements ?

Une semaine d’entraînement est définie selon de nombreux paramètres : 

– Planification annuelle, période de l’année où je me situe en fonction des dates de combats. 

– Cycle d’entraînement fixé par le mode d’entraînement (force, puissance, endurance …), celui-ci aussi adapté en fonction des dates de combats. 

– Préparation spécifique (qui comprend toutes les disciplines de combat : MMA, boxe, grappling…). 

En général, une semaine d’entrainement se déroule de la sorte.
6 entraînements spécifiques pour 4 à 6 entrainements physiques avec une variabilité de l’intensité et de la charge de travail selon les jours. Des séances d’entraînements allant de 45 min à 1h30. 

Johan Segas, si tu avais le droit d’affronter trois combattants de l’UFC. Tu choisirais qui ? Et pourquoi ?

L’ex champion, TJ Dillashaw, pour son style unique et parce que ça serait un honneur pour moi de combattre cet athlète. 

L’actuel champion, Henri Cejudo, pour pouvoir me mesurer à sa lutte, venant moi aussi du sport de préhension. 

L’ex champion UFC, Demetrious Johnson, pour son niveau tout simplement incroyable. 

Tu combats en – de 61 kilos. Que penses-tu de cette catégorie à l’UFC ?

Aujourd’hui, la catégorie Batamweight de l’UFC est solide avec des athlètes issus de milieux différents (ce qui en fait la diversité). Aujourd’hui, concernant le top 5 mondial, on peut apercevoir que le niveau est similaire et que l’issue du combat va se jouer en grande partie sur la phase stratégique (game plan).

Selon toi, qui est le plus grand combattant de MMA de tous les temps ? Pourquoi ?

J’aurais tendance à dire, Conor Mcgregor ! Non pas simplement par ses performances, mais pour ce qu’il a fait pour l’histoire du MMA. Il fut le premier « double champ », champion simultanément de 2 catégories au sein de l’UFC. Que l’on aime ou non le personnage, il a été le fer de lance pour la promotion du MMA dans le monde entier. Le « mac » n’a pas encore fini de faire parler de lui. 

Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui aimerait tout comme toi, évoluer à très haut niveau ?

Je pense que ce n’est qu’une question de motivation, de persévérance et qu’après avoir réfléchi à la question longuement, avoir pris en compte tous les paramètres importants, il suffit de le VOULOIR. Le vouloir vraiment ! Pour ma part, ce souhait a dépassé la passion, c’est à présent aujourd’hui, une obsession. Il faut acquérir une forme vertueuse d’égoïsme afin de pouvoir être centré sur soi pour sans cesse tenter d’atteindre les sommets. La personne qui souhaite, aujourd’hui réussir (dans le sens large du terme), il lui suffit de faire un nouveau pas chaque jour qui la rapprocherait peu à peu de ses objectifs. Chaque effort fourni pour cette cause est une étape supplémentaire pour l’atteinte de la réussite.

Tu as ouvert ta salle de MMA à Urrugne. Un petit mot sur cette salle et tes nouveaux élèves ?  

Ma nouvelle salle a vu le jour le 5 septembre 2016 sous le nom de Team Spartan Fighting Academy à Urrugne au Pays Basque. Une salle qui aujourd’hui a environ 200 adhérents. De nombreuses disciplines y sont enseignées telles que le MMA, le Muay Thaï, la Self défense… Les cours commencent à partir de l’âge de 6 ans (mon plus jeune élève à 5 ans ;)). Le niveau des élèves va du loisir aux compétiteurs. Récemment nous avons obtenu en début de saison 2019 le label de qualité MMA FACTORY et de ce fait, un changement nom devenant MMA FACTORY TEAM SILENCER.

Johan Segas avec Fernand Lopez.

Que représente le MMA Factory pour toi ? 

Comme dit précédemment, je considère que l’appellation MMA FACTORY est un véritable label de qualité. De nombreux professionnels y travaillent chaque jour avec un très gros niveau de compétence de tous les milieux qui englobe le MMA et les sports de combat en général. Aujourd’hui, le MMA FACTORY ce n’est pas seulement une équipe de travail, mais aussi une famille et en famille rien n’est impossible.

Selon toi, quels combattants du MMA Factory vont se démarquer dans les prochaines années ?

Haha, j’aimerais dire TOUS ! Quelques prénoms me viennent en particulier tels que Ciryl GANE, Samir FAIDINE, Mehdi BEN LAKDHAR, Nassourdine IMAVOV, Taylor et Damien LAPILUS, Rizlen ZOUAK, Enoch EFFAH…

Nous sommes en 2021, l’UFC organise un UFC Paris avec un combat pour le titre entre Ciryl Gane et Francis Ngannou. Qui serait ton favori ? Et pourquoi ?

Sans difficulté, mon favori serait Ciryl. Simplement du fait que je connais bien mieux Ciryl. C’est un homme qui a un relationnel humain unique et ainsi qu’au-delà de sa personne, a un style de combat et des possibilités incroyables. En toute évidence, je serais pour Ciryl et je le vois gagner cet affrontement.

Johan Segas avec Ciryl Gane.

Quelles musiques te motivent pour l’entraînement ?

Je suis plutôt éclectique, mais sur les phases d’entraînements, j’écoute plutôt du Rap American et Français.

Quels sont tes prochains objectifs ? Ton prochain combat ?

Je n’ai pas encore de date fixée pour mon prochain combat (cela ne saurait tarder). Mon objectif à moyen terme est de signer un contrat avec une organisation européenne et d’y décrocher une ceinture. 

Un dernier mot Johan Segas ?

Tout d’abord, un grand merci à toi, Brandon, pour cette interview. J’en profite pour dire que je suis toujours à la recherche de sponsor pour un accompagnement financier. Je cherche donc une ou des personnes intéressées pour partager cette aventure avec moi sous le signe du partage et de l’échange.
Une belle aventure humaine avant tout. Une quête à mener ensemble.

Conclusion

Un immense merci Johan Segas pour cette interview. Ton énorme expérience dans les sports de combat et ton parcours en tant que combattant professionnel sont supers et très inspirants.
Tes conseils aideront sans doute les sportifs à la recherche d’informations.
De plus, tu as la chance de vivre dans la plus belle région du monde, le Pays Basque. J’encourage donc tous les sportifs de la région à aller faire un tour dans ta salle d’Urrugne. J’espère également venir faire un entraînement dans ta salle prochainement.
Bonne continuation Johan Segas ! Je te souhaite le meilleur.

Je vais finir par une citation d’André Panza, un célèbre kickboxeur.  » Je suis un guerrier et un insatisfait permanent, c’est ça l’apanage du champion. »

2 commentaires

  1. Encore une nouveau interview passionnant sur un champion français !! Qui plus est, il est du pays basque !!

  2. Très bonne analyse, personne très intelligente.Il a les pieds sur terre .Bravo pour tout ,le courage ,la gentillesse, formation pour les jeunes et les moins jeunes ….encore bravo ,félicitations…

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