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Les quatre points clés de la préparation physique

Un article intéressant et concis écrit par Christophe Franck.

Pour être estimée comme une préparation physique et non un programme de remise en forme, une succession de séances d’entraînement doit respecter quatre points : être spécifique, individualisée, périodisée et articulée avec des séances techniques et tactiques d’un sport particulier.

ILLUSTRATION 4 points PP@ESC
Crédit : ESC
  • La spécificité de la discipline comprend ses règles et ses caractéristiques de mise en œuvre (espace de déroulement, critère de victoire, autorisations et interdictions, durée des rencontres, jeu individuel ou collectif, etc.). De ses facteurs en découlent des types d’efforts physiques particuliers et caractéristiques pour une rencontre sportive.  
  • L’individualisation d’un programme permet de traiter l’écart entre les capacités du sportif et la tâche qu’il doit réaliser. Il faut adapter les charges d’entraînement à la maturité du sportif, à son niveau de compétition, etc. Un jeune sportif en formation intégrera encore pas mal de travail général pour étoffer ses capacités alors qu’un champion accompli sera majoritairement dans du travail spécifique pour être très précis dans ses gestes.
  • La périodisation permet d’adapter et de réguler les charges d’entraînement par rapport à la date de la compétition. L’objectif est de solliciter suffisamment l’organisme sans pour autant engendrer une fatigue chronique trop grande. En fonction des sports, cette périodisation permettra de préparer des compétitions massées sur quelques jours dans l’année (athlétisme, boxe, natation, etc.) ou au contraire sur des matchs répétés sur une saison complète comme en sports collectifs.
  • L’articulation entre travail physique et travail technico-tactique est obligatoire. En effet le développement progressif et adapté du système bioénergétique et de la force permet de soutenir la gestuelle et les efforts spécifiques. Réaliser une préparation physique totalement déconnectée de la discipline sportive est un non-sens. Pour progresser dans un sport, il faut pratiquer ce sport. L’articulation pourra se faire de façon dissociée (les séances physiques et technico-tactiques sont séparées), associée (les blocs physiques et technico-tactiques s’alternent dans la séance) ou intégrée (la dimension physique est intégrée dans la pratique du sport spécifique).

Si ces quatre points sont réunis, on peut alors réellement parler de préparation physique. C’est pourquoi la « PPG » ou les séances type ©Crossfit ne peuvent pas être considérées comme tel. Ces exercices peuvent évidemment intégrer une préparation physique, mais ils ne peuvent pas être LA préparation physique à part entière.

Pour être en mesure de planifier, individualiser et intégrer le travail physique et technico-tactique, il faut se former et mettre en œuvre concrètement l’apprentissage. De cette façon, chaque coach devient capable de mettre en place une préparation physique cohérente, efficace et efficiente.

Un commentaire

  1. Bonjour,
    Je fais du jujitsu (mix de karaté judo aïkido JJB) dans un club de judo et de la boxe anglaise avec mon ancien clude self défense 1 soir de chaque dans un optique de self défense ainsi que deux trois fois semaine dans une salle de sport où il y a des cours collectifs et des appareils de musculation. Je fais une fois un RPM (cours cardio sur vélo), une fois un cours de musculation (bodypump) et parfois un peu de musculation au feeling.
    Je peux me libérer pour la salle deux trois fois par semaine.
    Dans une optique purement self défense dois je faire aussi une préparation par cycle ou chercher plutôt une préparation physique générale ?? Les cours collectifs sont ils utiles??
    Cordialement
    Bertrand

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